1. Les comptables fournisseurs et image de l’entreprise… rien à voir !
Le comptable fournisseur est un réel vecteur de l’image d’une entreprise. En tant que superviseur des transactions effectuées avec les fournisseurs, retards de paiement, s’il y a une mauvaise gestion des frais, l’image de l’entreprise ainsi que son professionnalisme seront entachés.
Outre sa forte capacité d’analyse et sa rigueur, le comptable fournisseur doit bien savoir communiquer car il est le garant de la réputation de l’entreprise.
2. Le contrôleur de gestion est un analyste de chiffres
Le contrôleur de gestion analyse certes la marge de l’entreprise, sa santé financière et optimise sa rentabilité. Mais pour cela il doit disposer d’une grande capacité de contextualisation et de projection afin de proposer les solutions budgétaires adéquates permettant d’atteindre les objectifs stratégiques de l’entreprise. Plus qu’un simple analyste de chiffres, le contrôleur de gestion est ainsi un véritable business partner.
3. Une bonne direction financière est une fonction support
Fonction clé de toute organisation, la direction financière se doit de bien analyser la situation de l’entreprise, l’évolution des marchés, les réglementations et ses besoins actuels et à venir. L’avenir de l’entreprise dépend bien souvent de la direction financière.
Que cela concerne une levée de fonds, vente ou achat de locaux, rentabilité… la direction financière doit prendre en compte de multiples paramètres afin de prendre les bonnes décisions et proposer les meilleures solutions stratégiques à la direction générale de l’entreprise.
4. La fonction de trésorier n’est pas une fonction stratégique de l’entreprise
Très souvent perçu comme une simple fonction support, le métier de trésorier est au contraire un poste éminemment stratégique puisqu’il permet, par une bonne gestion, de diluer les risques d’une entreprise. Il ne s’agit pas, en effet, pour un trésorier de procéder à de simples placements d’argent mais de bien évaluer et gérer des risques accrus par la dématérialisation, notamment les risques de fraude.
La fonction de trésorier nécessite ainsi une bonne appréhension du contexte dans lequel évolue la société et s’impose en fonction stratégique de premier ordre.
5. Les fonctions de la finance d’entreprise s’assurent que les sociétés répondent à des obligations légales
Si les métiers de la finance d’entreprise sont très liés aux fonctions juridiques de par la complexification des règlementations, ils ne peuvent se réduire à ce périmètre.
Les fonctions de la finance d’entreprise sont au cœur de l’activité de l’organisation et doivent également fournir projections et avis, mettre en perspective la trajectoire financière de l’entreprise. Ces métiers concourent ainsi pleinement à la stratégie de développement de leur société.
6. Les métiers de la finance d’entreprise sont assez isolés au sein de l’entreprise
Les profils de la finance d’entreprise doivent tout d’abord être de bons communiquants afin de porter les décisions et arbitrages financiers en interne tout comme auprès des partenaires et fournisseurs extérieurs.
Qu’ils soient DAF, contrôleur de gestion, comptable fournisseur… les financiers d’entreprise sont constamment en relation avec leurs collègues et les différents départements de l’entreprise : direction générale, direction des ressources humaines, direction de la communication… Il ne s’agit absolument pas de personnes isolées et solitaires !
7. Finance d’entreprise, finance de marché : aucune différence
Les métiers de la banque et des marchés n’ont rien à voir avec les métiers de la finance d’entreprise. Les fonctions de la finance d’entreprise se consacrent au bon fonctionnement et au bon développement de l’entreprise.
8. A chaque métier sa formation
De nombreuses fonctions de la finance d’entreprise ne disposent pas de formations ou de grandes écoles qui leur sont dédiées. Elles doivent apprendre leurs métiers sur le tas grâce à leurs stages et la bienveillance de leurs collègues à leurs débuts. Le contrôleur de gestion ou bien les fonctions de la trésorerie en font partie à titre d’exemples.
9. Les profils de la finance d’entreprise coûtent chers
Les profils de la finance d’entreprise ne coûtent pas chers et sont bien au contraire très rentables pour une entreprise au vu des gains qu’ils permettent aux sociétés, généralement bien supérieurs à ce qu’ils coûtent.
10. La direction générale n’a pas vraiment besoin de la DAF pour prendre ses décisions
Les décisions stratégiques, qu’elles touchent au développement de l’entreprise, aux ressources humaines, à la location ou à l’acquisition de locaux, au lancement d’une nouvelle activité, se prennent, généralement et heureusement, après consultation de la direction financière par la direction générale. En effet, cela permet de s’assurer de la pertinence de l’arbitrage qui doit être fait. DAF et Direction générale vont ainsi de pairs dans une société bien gérée.