La RSE : Définition
L’écologie, l’économie et le social sont des sujets de notre décennie et chaque acteur, à son niveau, essaie de s’impliquer davantage sur ces thématiques. En entreprise, ça se passe comment ? Eh bien, il existe un concept spécialement dédié aux entreprises afin qu’elles puissent s’investir, s’engager elles-aussi. Cela s’appelle la Responsabilité Sociétale des Entreprises.
La responsabilité sociétale des entreprises, ou plus connue sous l’acronyme RSE, regroupe l’ensemble des contributions que peut faire une entreprise en faveur du développement durable. C’est-à-dire qu’elle peut mettre en place des actions qui « répondent aux besoins du présent, sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ».
C’est une démarche volontaire visant à intégrer les préoccupations sociales, environnementales et économiques dans les activités de l’entreprise. Ces trois types de préoccupations sont les piliers du développement durable. Plus encore, ces démarches intègrent également les attentes des parties prenantes telles que les clients, les collaborateurs, les fournisseurs ou encore les actionnaires.
Il s’agit donc de créer un équilibre entre les dimensions économique, écologique et sociale au sein de l’entreprise.
Par ailleurs, la RSE est une démarche qui nécessite un engagement quotidien de la part de toute personne intégrée à l’entreprise et d’une implication managériale importante.
Aujourd’hui, aucune entreprise qu’elle soit grande, moyenne ou petite, ne peut échapper à cette réflexion sur la responsabilité sociétale et à son application.
La RSE va donc pousser une entreprise à :
- Aller au-delà de ses obligations légales ;
- Coopérer étroitement avec ses parties prenantes ;
- Étendre ses objectifs en les intégrant aux piliers économique, écologique et social.
Mettons en exergue que la loi Pacte de 2019 et la norme ISO 26000 sont des textes qui ont pour but de définir la RSE ou plutôt de faire de la RSE le nouveau socle, le pilier central des entreprises.
Pourquoi faire de la RSE ?
Faire de la RSE permet tout bonnement à une entreprise de mieux se connaître, de bien connaître aussi ses parties prenantes et donc, de pouvoir agir en conséquence. Dans ce sens, pour établir un plan RSE au sein de son entreprise, il est nécessaire de nommer un ou plusieurs personnes responsable de ce domaine. Un diagnostic de l’entreprise et des trois dimensions est essentiel pour connaître les points qui nécessitent un plan d’action dans le but d’améliorer ces points et de dégager de nouvelles opportunités tout en réduisant son empreinte carbone.
En effet, lorsqu’une entreprise fait de la RSE, il en résulte, d’une part, des effets positifs sur le domaine sociétal et, d’autre part, des effets aussi positifs sur les champs de l’entreprise. Par exemple, une entreprise qui met en place des actions pour être socialement responsable, elle va voir son image de marque en être valoriser, certains coûts liés à la consommation d’énergie diminuent etc. Donc, la RSE génère un cercle vertueux pour l’entreprise.
L’absence de responsabilité sociétale dans une entreprise fait courir des risques à cette dernière. En effet, une entreprise qui n’intègrerai aucune pratique liée de près ou de loin à la RSE, en verrait pâtir son image de marque, sa réputation et verrait sa compétitivité réduite.
Parallèlement, une entreprise qui s’engage dans la RSE, arrive à se différencier des autres entreprises (stratégie essentielle au développement d’une entreprise face aux autres) et répond à une demande de plus en plus forte de la part des consommateurs qui sont soucieux du développement durable.
Voici quelques champs d’amélioration possibles qu’une entreprise peut viser et dont elle pourra établir un plan d’action sur les dimensions économique, écologique et sociales :
La dimension économique
- Participer à l’économie locale : choisir des fournisseurs locaux ;
- Développer des projets collaboratifs ;
- Mettre en place une tarification équitable.
La dimension écologique
- Mieux gérer les déchets ;
- Réduire sa consommation de papier ;
- Recycler le plus possible ;
- Encourager l’utilisation des transports en commun.
La dimension sociale
- Mise en place du télétravail ;
- Promouvoir la parité homme-femme ;
- Promouvoir la mixité au sein de ses effectifs ;
- Optimisation de l’espace de travail : bureaux espacés, éclairage adéquat…
Bien entendu, cette liste est non exhaustive et certaines actions ne peuvent pas forcément s’appliquer à toutes les structures d’entreprise. Bien que la RSE soit un concept universel, il est important de la relativiser à l’échelle de la taille de l’entreprise ainsi que de ses moyens. Il sera naturellement plus aisé pour une multinationale d’entreprendre de grands plans d’action pour faire de la RSE contrairement à une plus petite structure.