Le métier de juriste propriété intellectuelle (rôle, salaire, missions,…)
Cette fiche présente ses missions, ses qualités et compétences ainsi que sa formation, son salaire et ses perspectives d’évolution professionnelle.
Quel est le rôle d’un juriste propriété intellectuelle ?
Un juriste propriété intellectuelle a pour rôle de garantir la protection des innovations industrielles et des créations artistiques d’une entreprise, d’un artiste ou tout autre personne. Il va défendre les intérêts et créations de ses clients qui viennent de tout domaine d’activité (cinéma, musique…). Il n’existe pas de synonymes pour désigner ce professionnel.
Quelles sont les missions d’un juriste propriété intellectuelle ?
Un juriste propriété intellectuelle va être chargé de différentes missions qui vont varier en fonction du domaine dans lequel il va exercer. Ses missions vont notamment se centrer sur l’application du droit et la gestion des contentieux. Voici une liste de mission dont il se charge : Rédiger les documents nécessaires à la constitution des dossiers : documents administratifs, contrats d’acquisition, actes juridiques, cession de droits… Assurer une veille quant aux changements législatifs, être l’interlocuteur principal entre les parties prenantes lors des négociations et/ou contentieux, conseiller ses clients, anticiper les risques, préparer les dépôts de brevet et les procédures de droit d’auteur.
Quelles sont les compétences requises pour un juriste propriété intellectuelle ?
Évidemment, le juriste propriété intellectuelle doit posséder des compétences juridiques irréprochables dans le domaine du droit civil et de la propriété intellectuelle et effectuer une veille sur les différents secteurs impliqués et ses évolutions. Les dernières lois en vigueur et les différentes règles législatives doivent être parfaitement connues.
Il est nécessaire qu’il fasse preuve d’une rigueur et d’une minutie particulières. Parfois, il doit se montrer fin négociateur et pédagogue. Enfin, un bon niveau d’anglais n’est pas négligeable s’il souhaite évoluer dans un environnement international.
Quelles sont les qualités requises pour un juriste propriété intellectuelle ?
Avant toute chose, le juriste propriété intellectuelle doit posséder une certaine aisance relationnelle, car il est amené à travailler avec la totalité des services d’une entreprise. Cette qualité implique un bon sens du service et une capacité d’écoute importante car ce dernier ne travaille jamais seul, et travaille pour les autres. Cette capacité à travailler en équipe s’allie avec un bon sens de l’organisation face aux situations d’urgence.
Quel est le salaire moyen d’un juriste propriété intellectuelle ?
En moyenne, un juriste propriété intellectuelle a une rémunération comprise entre :
Salaire annuel (brut) | Salaire mensuel (net) | |
Juriste propriété intellectuelle junior | 35 000 et 50 000 € | 2 188 à 3 125 € |
Juriste propriété intellectuelle senior | 60 000 et 85 000 € | 3 750 à 5 313 € |
Par ailleurs, il faut tout de même noter que sa rémunération peut évoluer en fonction de la notoriété de l’entreprise et de son rayonnement global.
Comment devenir juriste propriété intellectuelle ?
Il n’existe pas de formation spécifique au métier de juriste propriété intellectuelle. Néanmoins, il est possible d’accéder à ce poste avec un niveau bac+5. Durant ses premières années d’études, l’aspirant suit une formation de juriste classique. Par la suite, il peut envisager de suivre :
- Un Master Droit de la propriété intellectuelle
- Le DJCE (diplôme de juriste-conseil d’entreprise)
Quelles sont les opportunités d’évolution pour un juriste propriété intellectuelle ?
Après avoir exercé en tant que juriste propriété intellectuelle pendant plusieurs années, il est possible pour ce professionnel de gagner en responsabilité et de prétendre au poste de responsable juridique.
Il peut aussi intégrer un cabinet d’avocats et donc mettre son expertise au service de ce dernier.
L’avis de Voluntae sur ce métier
La fonction de juriste propriété intellectuelle comporte une bonne diversification de missions et donc des problématiques différentes. Le salaire est attractif et exercer ce poste procure un sentiment d’aide à autrui. À noter que les jeunes diplômés peuvent avoir du mal à trouver leur premier emploi car les principales offres d’emploi se trouvent dans les grandes villes. Enfin, il faut avoir à l’esprit que la charge de travail peut être très importante et qu’il faut savoir résister à la pression.